Tāmā'a maita'i bien sûr !

Ici en Polynésie, on mange plutôt bien et pour pas cher... A condition de manger local. 

La semaine dernière en faisant les courses, on s'est dit "aller, on se lâche, on en a envie, on se fait plaisir, on est fous, on est riches, on s'achète des chocolats Liégeois !!!" Pas des Gervais, ou des Yoplait, non pas une marque, la marque de Carrefour. C'est la seule je crois d'ailleurs.

Je vais vous aider à décrypter l'étiquette. Il s'agit ici d'un emballage de quatre pots de 100gm de chocolat liégeois à 1340 francs pacifiques ce qui, si je fais la conversion, fait du 10,72 euros le pack. Soit si je lis bien, 3350 francs le kilo ce qui est égal à 26,80 euros le kilo. C'était repas de fête !!

En revanche, si vous avez envie de viande, voici la promo de la semaine : 

350 francs le kilo ça revient à 2,92 euros le kilo. En plus la viande de Nouvelle Zélande est hyper bonne. On aurait donc tort de se priver. Hélas nous n'avons ni la place, ni l'appétit.

Mais aujourd'hui je vous propose LA recette polynésienne, bonne et pas chère, le poisson cru au lait de coco.

1° Pour commencer il faut trouver du vrai lait de coco. Pas celui du supermarché. En théorie on doit récupérer la pulpe de la noix de coco et la presser très très fort dans un torchon au dessus d'un récipient afin d'en récupérer le lait. Ici on en trouve du tout prêt au marché, en France je vous souhaite bon courage !

2° Ensuite achetez du poisson super frais parce que vous allez le manger cru. Généralement on prend du thon rouge parce que c'est meilleur, que ça coute peanut et que soit disant c'est pas celui qui est en voie d'extinction. Il faut le rincer à l'eau salée et le couper en petit cubes.

3° On ajoute des carottes rappées, des tomates et des concombres coupés en cubes, ou de la forme qu'il vous plaira après tout. Plus ou moins des oignons (moi j'aime pas trop je les trouve trop fort). En fait on met ce qu'on veut comme légumes. On peut même faire une variante au fruits exotiques avec ananas, banane et papaye.

4° On ajoute le jus de deux petits citrons et on réserve au frais en attendant de passer à table.

5° Enfin on verse le lait de coco au moment de servir.

Je ne vous donne pas vraiment de quantité, c'est un peu au pif, y en a pas deux pareils mais c'est délicieux. 

J'insiste sur la fraicheur du poisson, il faut qu'il soit pêché du jour même, encore tout frétillant et à déguster dans la journée sinon vous risquez d'être aussi malade qu'à Noël quand les huitres et le champagne font mauvais ménage. 

 Tāmā'a maita'i !